mercredi 29 août 2012

Ca va envoyer !!!

Mardi 28 Août 2012 

Ca va envoyer !!!

Notre mauvaise expérience du bateau aller (Ancone – Patras) et notre nuit sur le pont comme des clochards nous aura permis d’être bien mieux organisés pour ce retour.
Nous sommes donc en pole position sur le port de Patras pour garer le camion dans le bateau, le moteur est chaud, les enfants ont déjà les sacs sur le dos, les parents ont les duvets sur les épaules et nous nous sommes même offert, dans un petite superette d’Amorgos de superbes matelas pneumatiques qui ne vivront sûrement que le temps d’une nuit !
Le personnel de bord sur le quai nous fait signe et c’est le top départ, nous faisons un démarrage à la Jean Ragnotti laissant les grecs, Italiens et autre Allemands dans la fumée de notre pot d’échappement ! Dans le ferry les enfants et Méla sautent en marche et montent déjà vers les salons du bateau alors que Vincent aguerri par les différentes méthodes de garage de ces dernières semaines crie plus fort que les grecs placeurs et se pose gentiment à sa place ! C’est donc fort logiquement que les popos investissent les lieux en premier et se trouvent dans l’embarras du choix. Il portent leur choix sur un petit coin du niveau 7 sans trop de passage, avec des sanitaires à proximité, proche d’un pont pour la vue et prendre l’air.
Sur la photo ci-après ne pensez pas que Vincent assure une mission d’intérim à l’accueil du ferry, il surveille en fait le passage du personnel tout en protégeant ses progénitures cachées sous cet accueil.

En effet ce jour là le personnel de la Minoan décide de faire du zèle et ne nous autorise à poser notre campement de fortune seulement sur les ponts extérieurs. Nous décidons donc de nous lancer dans un cache-cache géant avec nos amis grecs !
Seulement 1h de retard et le bateau quitte le port, le personnel est donc amené à d’autres missions et déclare forfait dans notre jeu. Une immense joie nous envahit et nous célébrons l’envahissement de ce territoire qui sera le notre pour tout le voyage. Il ne reste plus qu’à Méla de gonfler notre literie.
Nous passerons une nuit sans problème et bien plus paisible que notre groupe d’amis Allemand, monté à Igoumenitsa, et contraint de bivouaquer au bruit et au vent (ça nous rappelle quelques souvenirs !).

Bilan : Ancone-Patras on est dans la place !


C’est le retour mais pas la fin des vacances

Lundi 27 Aout 2012

Départ 6H00 pour le Pirée, nous avions réserve des sièges, heureusement, vu le monde qui s’entasse au fur et à mesure :nous prions pour qu’il n’y ait pas de naufrage car l’évacuation serait ultra compliquée, entre les passagers et les bagages entassés dans les allées.
Méla assiste au magnifique lever du soleil pendant que les enfants dorment.
Comme d’habitude, nous profitons du bateau pour nous doucher et mettre le blog à jour.
Arrivée au Pirée avec seulement 1 heure de retard, nous sortons difficilement d’Athènes : la conduite anarchique des Grecs, les 42,5° de température et le GPS, lui aussi anarchique, de Jean-Marie (propriétaire du camion) met Vincent dans le rouge ! Il décide plutôt de faire confiance à son orientation et à sa conduite en force, et prendre la direction de Patras. Notre prochain bateau est pour demain après midi ; nous décidons donc de faire une étape à mi-chemin après Loutraki, au bord du lac marin et du site archéologique de l’Akropole Iraio.
Eau turquoise, chaude, c’est effectivement un bon plan. Du camion, nous avons à droite le lac et à gauche la mer. Soirée paisible en perspective.
Après avoir cuisiné des pâtes au pesto (avec du basilic frais de panzani), nous nous installons dans nos couchettes. C’est le moment exact que le vent choisira pour souffler, atteignant des vitesses que nous n’avons jamais rencontrées. Nous tentons une manœuvre de protection entre les butes et les arbres, mais sans succès, et le vent redouble.
Pas de panique, nous fermons le toit et ce sera soirée entassée, il fait chaud et ça sent des pieds ! Méla servira d’oreiller aux enfants et Vincent s’installera un petit nid douillet, la tête entre la portière et le volant, les pieds dans la boite à gants et le frein à main, on vous laisse deviner… Cela ne nous empêchera pas de dormir jusqu’à 9h00 pour aller visiter le site archéologique, prendre un dernier bain en Grèce et rejoindre Patras.

Bilan de la journée : à l’acropole d’Iraio, on dort en pilot.


lundi 27 août 2012

Monastère ou moulins, ça monte

Dimanche 26 août 2012

     Pour notre dernière journée, nous avons continué à visiter autour de Katapola. Nous sommes partis voir le monastère de la Panagia Chozoviotissa. Sous un soleil de plomb, nous avons gravi les nombreuses marches, puis après nous être habillés décemment( enfin pour les filles car les garçons avaient mis le jean dès le départ...), sommes entrés dans ce monastère construit contre la falaise à 300 m au-dessus de la mer. La visite est un peu rapide, mais la vue est à couper le souffle, et à la fin, on nous offre des loukoums et un verre de liqueur.

       Pour nous remettre de tant d’efforts, nous sommes partis nous rafraîchir une dernière fois à la plage de Kambi où nous profitons encore des poissons et des décors sous-marins que l’on n’oubliera pas de si tôt !
       Nous nous dirigeons maintenant vers Chora où l’on a une fois de plus bien mangé. La visite de Chora que nous avions prévue, est reportée à plus tard dans la soirée car nous avons trop chaud (cela fait deux jours qu’il n’y a plus de vent) ; direction la plage.
19h30 : Nous partons visiter Chora et ses moulins. Nous assistons à notre dernier coucher de soleil sur l’île, c’est magnifique.
 










Nous flânons dans Chora où un joli village s’anime avec les bars et les restos qui investissent les ruelles. Nous nous perdons volontiers dans ce labyrinthe blanc.



















Demain départ 06h, nous rentrons, direction le Pyrée.

dimanche 26 août 2012

Donoussa

Samedi 25 août 2012

Réveil 06h: nous partons pour la journée pour la dernière île de notre voyage, Donoussa. Le village d'une centaine d'habitants se réveille à peine à notre arrivée; un village avec une seule rue et trois commerces dont une boulangerie qui vaut le détour.

Après avoir acheté trois viennoiseries locales, nous déjeunons sur la plage de Stavros, puis nous prenons l'unique bus, bus pour lequel les tickets s'achètent à côté du bar du port ( il faudra donc passer par la cuisine, saluer mamie qui fait la vaisselle et qui indiquera la pièce dans laquelle on vend les tickets), en direction de la plage de Livadi.
Le bus nous jette à 25 mn de randonnée au-dessus de la plage choisie. Heureusement, l'effort est récompensé par un nouveau paradis, eau turquoise, baie entre les collines, mais aussi un des derniers fiefs des babas dans les cyclades: ils viennent camper là pendant des jours, coupés du monde et où le naturisme est de rigueur. La question est posée: allons-nous tomber le maillot comme les autres occupants de cette plage? Réponse: les enfants, eux, décideront que oui!

 Ce fut la journée des premières pour Marlou, en plus de découvrir la joie de faire caca dans l'eau, au large, elle nage maintenant sans les brassards!

A Donoussa, comme ses habitants, l'envie de ne rien faire nous gagne et les heures s'écoulent jusqu'à ce qu'un petit bateau vienne récupérer les touristes pour les ramener au port: on embarque bien évidemment sans ponton, dans l'eau comme on peut, et on paye à l'arrivée si on veut!
Nous finirons la journée à la plage de Stavros en attendant le ferry.

Bilan de la journée: Donoussa, bouge pas de là!

samedi 25 août 2012

Koufonissi

Jeudi 23 août 2012

6h30: réveil à Amorgos, toujours aussi beau et toujours aussi calme. Pendant que Katapola se réveille nous prenons un ferry le "small cyclades lines". C'est en effet aujourd'hui que nous faisons notre première escale dans les petites cyclades: des petits bouts de terre entre Paros et Amorgos. La première petite escale de notre choix sera Koufounissi, seulement 3 km2.
    3km2 de paradis, certe sa beauté attire les promotteurs mais elle est encore suffisamment calme et désertique et les côtes sont de couleur turquoise, et les criques et autres piscines naturelles se succèdent.






La chaleur pourrait être accablante mais le "meltémi" (vent quasi permanent en cette saison sur les cyclades) permet de mieux supporter le soleil qui nous sèchent en quelques minutes quand nous sortons de l'eau.
       Cette île et ses habitants nous invitent à flâner, voire ne rien faire, et il paraît que c'est encore moins violent pour notre prochaine étape Donoussa, vivement!


      Bilan de cette journée: Koufounissi, c'est le paradis!

Amorgos: le nord.

Mercredi 22 août 2012

      Après le sud, le nord: on prend de l'altitude en empruntant la route de montagne qui mène au deuxième port de l'île: Aegiali. Des chèvres sauvages nous tiennent compagnie le long de cette route; à mi-chemin de la route, nous apercevons un véritable lagon, il s'agit de Agia Pavlos beach. Cette baie est fermée avec un petit bout de terre voisin qui nous semble pouvoir toucher Nikouria. Il est évident que nous nous arrêtons pour nous y baigner.
     
       Nous partons ensuite au port d'Aegiali: en arrivant, nous découvrons une jolie baie et un petit village pittoresque qui ne ressemble pas à un port. Petit resto et baignade. Le port d'Aegiali est composé de trois villages: Potamos, Tolaria et Langada. Nous ne visiterons que les deux derniers.


Vendredi 24 août 2012

      Même sous une chaleur pesante, nous décidons d'arpenter le labyrinthe des ruelles de Langada. Il fait bon se perdre au calme et à l'ombre des bougainvilliers.
















         Après manger, nous avons rejoint, par une série de longues marches que nous aurons à remonter, une petite plage Levrosos. Baignade, sieste, et à 18h, la température étant plus clémente, nous partons visiter Tolaria: encore plus haut perché que Langada, c'est encore un hameau où le stress n'existe pas, on se promène, on flâne.

      

















     Nous décidons de dormir à Aegiali et nous trouvons comme refuge, un champ d'oliviers, vue sur la baie. Après une douche champêtre, la lune nous tiendra compagnie le temps de dîner; un petit coup d'oeil sur les étoiles et sur la mer et c'est l'heure de se coucher. Nous avions remarqué la beauté des oliviers et nous comprenons qu'ils sont arrosés: qui dit eau, dit moustiques! Nous avons donc trouver le seul endroit de l'île où il y a des moustiques. La guerre est déclarée, et Méla sort tous ses produits naturels (citronnelle, lavande...) mais sans succès face à l'escadron. Vincent et les enfants opteront pour l'option rouleau de printemps dans le duvet par 30°.

   Bilan d'Aegiali: sans les moustiques c'est très joli.

Amorgos: zizi riders

Mardi 21 août 2012

      Sur Amorgos il y a une route qui va du nord au sud, et il y a une centaine de sentiers, de chemins qui ne peuvent être empruntés que par les randonneurs ou par les quads ! Nous louons donc au grec du coin nos deux monstres de puissance (50cc), après avoir signé un pseudo contrat, nous expliquer qu’il n’y a pas de règle de sécurité, que l’accélérateur est à droite et le frein à gauche : on fonce !
       La première étape sera Anna Agia où nous avons la chance d’être seuls ; nous profitons de l’endroit pour initier nos enfants aux plongeons dans les criques depuis les rochers ( ils sont toujours vivants !)
Après avoir avalé nos sandwichs, nous enfourchons nos engins et prenons la route de l’ancien minoa ( site antique), puis le sentier de Lefkes et descendrons sur une plage où nous nous retrouvons complètement seuls (rien d’étonnant, il faut ½ h en quad) : nous l’appellerons « la plage des stars ».
      Nous finirons notre road trip par les chapelles qui sont sur les sentiers au sud du port de Katapola. Nous décidons de rendre nos machines en fin d’après-midi, nous avons mal au bras et ailleurs, mais quelle journée extraordinaire !

Amorgos: Le sud.

Lundi 20 août 2012

       Aujourd’hui nous irons voir le sud de l’île ; nous prenons donc en début d’après-midi le chemin de Kalotaritissa. Le sud de l’île est quasi désertique, peu ou pas de construction, quelques hameaux, des chèvres et des moutons.
Cette pointe sud nous offre un paysage époustouflant et la route s’arrête entre front de mer, une plage de sable et un mini port. La baignade sera de courte durée car le sable porté par le vent devient vite insupportable. Sur le retour nous nous arrêtons à proximité de Kolofana et effectuons le pèlerinage que seuls les français peuvent comprendre : aller voir l’épave du bateau coincé dans une anse ; épave dans laquelle Enzo plonge au début du film « Le grand bleu ».

Amorgos: Katapola

Dimanche 19 août 2012

      Découverte d’Agia Anna en pique-niquant à la chapelle, en bénéficiant d’une vue imprenable. Bain dans une petite crique de galets avec l’eau transparente bien entendu.
  










            Nous nous mettons ensuite en quête d’un endroit pour la nuit. Les beaux endroits ne manquent pas mais sont très souvent exposés au vent et ne voulons pas prendre le risque d’ouvrir le toit du camion en plein vent. Nous repartons donc vers Katapola car le vent semble souffler moins fort près du littoral ouest. Nous décidons de nous aventurer sur un sentier qui se rétrécit à vue d’œil pour finir sur un cul de sac sans possibilité de faire demi tour. La seule solution restant d’ouvrir un portail et de faire la manœuvre chez l’habitant. Mais nous sommes polis et décidons d’aller demander l’autorisation au propriétaire. Le vieux grec à la barbe blanche accepte sans retenue, nous propose de garer le camion chez lui, puis dans les secondes qui suivent nous offre le goûter et nous cueille sur ses figuiers des figues juteuses et sucrées. Nous sommes gênés par tant d’hospitalité et refusons de rester chez lui, il ne pourra tout de même pas s’empêcher de nous montrer les endroits où nous pouvons nous poser autour de Katapola, et insiste sur le fait que nous ne devons pas avoir peur des insulaires, nous sommes partout les bienvenus, et il reste à notre disposition si nous avons le moindre problème. Nous avons des leçons à prendre de ces gens, sans préjugé, sans crainte et ouverts à tous !
        Nous décidons donc de nous poser au bord de la baie de Katapola, à 10 m de la mer, aux premières loges pour le coucher du soleil. Pour fêter tout ça, il nous reste plus qu’à partir à pied au port, pour goûter quelques mets locaux. Nous prenons place chez Bitzenzo où une moussaka exceptionnelle nous attend sur une table les pieds dans l’eau.
        Le port d’Amorgos est incomparable avec les ports que nous connaissons( bruyants, dangereux,glauques…), ici la ville s’endort paisiblement, il n’y a pas suffisamment de lumières dans le village pour nous empêcher de voir les étoiles, et les voitures quasi inexistantes le soir, ne couvrent pas le bruit de la mer, on est bien !