Mardi 28 Août 2012
Notre mauvaise expérience du bateau aller (Ancone – Patras) et notre nuit sur le pont comme des clochards nous aura permis d’être bien mieux organisés pour ce retour.
Nous sommes donc en pole position sur le port de Patras pour garer le camion dans le bateau, le moteur est chaud, les enfants ont déjà les sacs sur le dos, les parents ont les duvets sur les épaules et nous nous sommes même offert, dans un petite superette d’Amorgos de superbes matelas pneumatiques qui ne vivront sûrement que le temps d’une nuit !
Le personnel de bord sur le quai nous fait signe et c’est le top départ, nous faisons un démarrage à la Jean Ragnotti laissant les grecs, Italiens et autre Allemands dans la fumée de notre pot d’échappement ! Dans le ferry les enfants et Méla sautent en marche et montent déjà vers les salons du bateau alors que Vincent aguerri par les différentes méthodes de garage de ces dernières semaines crie plus fort que les grecs placeurs et se pose gentiment à sa place ! C’est donc fort logiquement que les popos investissent les lieux en premier et se trouvent dans l’embarras du choix. Il portent leur choix sur un petit coin du niveau 7 sans trop de passage, avec des sanitaires à proximité, proche d’un pont pour la vue et prendre l’air.
Sur la photo ci-après ne pensez pas que Vincent assure une mission d’intérim à l’accueil du ferry, il surveille en fait le passage du personnel tout en protégeant ses progénitures cachées sous cet accueil.
En effet ce jour là le personnel de la Minoan décide de faire du zèle et ne nous autorise à poser notre campement de fortune seulement sur les ponts extérieurs. Nous décidons donc de nous lancer dans un cache-cache géant avec nos amis grecs !
Seulement 1h de retard et le bateau quitte le port, le personnel est donc amené à d’autres missions et déclare forfait dans notre jeu. Une immense joie nous envahit et nous célébrons l’envahissement de ce territoire qui sera le notre pour tout le voyage. Il ne reste plus qu’à Méla de gonfler notre literie.
Nous passerons une nuit sans problème et bien plus paisible que notre groupe d’amis Allemand, monté à Igoumenitsa, et contraint de bivouaquer au bruit et au vent (ça nous rappelle quelques souvenirs !).
Bilan : Ancone-Patras on est dans la place !